mardi 31 juillet 2007

JF recherche désespérément grosse colloc to have feune...

Hello tout le monde,

Bon je me rends compte avec horreur que je n'ai pas mis de nouveaux messages depuis, mon Dieu! une semaine! En même temps cette fois, pas de gros week end surf à raconter, pas de refermissage de chair et autres tentatives de pop-up sur planche instable...
Non, bien moins feune, ma vie se résume en ce moment à la recherche de colocation. Depuis dimanche 7 visites dont 5 hier. Fatigant et un peu désespérant. Ceci dit, quelques anecdotes sont bonnes à raconter...
Tout d'abord, la première étape est de dénicher les numéros. En gros ça se fait par petites annonces collées dans qqs endroits stratégiques de Melbourne. Si vous êtes allées faire un tour sur mon album picasa, vous avez pu observer ces magnifiques annonces, toutes plus originales les unes que les autres... Il y a aussi qqs sites internet mais pour l'instant je ne veux pas me disperser. Bref, il faut déjà appeler, ce qui n'est pas toujours évident. Ouf, la chambre est toujours "available", reste à savoir si le fait de ne rester qu'un mini semestre pose problème. Je dirais que dans 30% des cas, c'en est un. Après, convenir d'un "apointment" et comprendre l'adresse, le but étant d'arranger ses rdv de telles sortes à ne pas avoir besoin du don d'ubicuité... Ce qui n'est pas toujours facile quand on ne connait pas très bien la banlieue de Melbourne, comme moi. C'est ce qu'il m'est arrivé hier quand j'ai du aller à trois rdv différents entre 18 et 20h tous situés aux trois coins de la ville... bref grosse galère surtout que, ne vous méprenez pas sur les transports publics de Melbourne, ça craint définitivement. Nan vraiment, sans vouloir faire du chauvinisme, à Paris on a vraiment beaucoup de chance. Melbourne est sillonée par pas mal de lignes de Tram, mais très très lentes! Et toutes orientées vers le centre, ce qui n'est pas du tout pratique lorsque que l'on veut aller d'est en ouest, ou l'inverse d'ailleurs... Momzy tu vois bien de quoi je parle!
Bref, une fois les rdv planifiés, il faut se rendre sur place et c'est là que souvent ça devient drôle. Je ne vous raconterai pas toutes les visites en détail mais je m'arrêterai sur une qui nous a marquées (mes deux potes allemandes et moi-même). Le quartier, à première vue, n'est pas trop mal. Enfin jusqu'à ce que nous tombions sur une seringue usagée échouée dans le caniveau. Nice... Nous arrivons enfin au 232 Scotcher street (rien que le nom fout les boules). La maison est grande, en brique rouge comme presque toutes les autres. Elle a plutôt de la gueule. Nous sommes accueillies par le fameux Dave. Une sorte de chapeau d'aviateur sur la tête et portant un bagui dégueu, il nous accueille dans sa demeure. Il est plutôt convivial. Première porte à gauche, sa chambre qu'il libère pour le futur (chanceux) locataire. Un vieux lit pourri et un canapé en mousse sont gracieusement offerts avec la chambre. Seuper. Les murs sont hauts et la peinture s'écaille. L'ambiance est plus que glauque et le cendrier plein à rabort en forme de tête de mort ne contribue pas à égayer les lieux. J'échange qqs regards avec Mounia et Lena. Nous avons du mal à retenir qqs sourires et nous savons très bien ce que pense chacune : mais qu'est-ce que l'on fout là?? Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Nous continuons la visite pour atteindre la cuisine. Un certain potentiel de convivialité mais bien dégueue. Un peu comme toute la maison en fait... Et encore je n'ai pas regardé dans le frigo. Clou de la visite, la salle de bain. Immonde. Et encore là aussi je n'ai même pas regardé les toilettes... bref nous finissons le rez-de-chaussée par la veranda et le jardinet. Plutot sympa. Encombrés de tout un tas de vieilleries mais sympa. Ils font pousser des carottes, patates et même des citrouilles. Bref, peut-être un des seuls points positifs de l'endroit. Parmi tout ça, quelques tags encore en forme de tête de mort. Nous sommes chez des junkies-gothiques.
A écouter Dave, ici c'est la maison du bonheur. Et en plus le loyer est tellement cadeau! Mais le meilleur reste encore à venir... Nous montons à l'étage. Pas de lumière dans l'escalier. En haut, trois chambres. Deux sont fermées et Dave ne nous les montre pas. Il en reste une, la plus belle qui donne sur une terrasse, avec vue sur la City. La chambre est grande mais dommage, elle est habitée par un clodo. A ce que nous avons compris, il habite ici "temporairement". Il flotte dans l'air une odeur puissante de pieds, de crasse, de vielle grosse clope et encore de plein d'autres trucs que je n'oserais pas décrire ici... bref c'est le bouquet final. L'occupant de la chambre est allongé par terre, il n'a pas l'air très vaillant. Nous atteignons la terrasse et cerise sur le gâteau, nous pouvons grimper sur le toit! Je tente l'expérience et emprunte l'échelle vermoulue pour atteindre le toit gondolé. A part un vieux convertible en fin de vie, il n'y a rien d'autre. Sympa mais j'ai un peu le vertige donc je n'y reste pas...
La visite se termine, Dave nous raccompagne à la porte en nous répétant encore une fois que vraiment c'est une affaire vu le quartier. Of course on le rappellera pour lui donner notre réponse. Il a l'air confiant... pas nous. En sortant, nous éclatons de rire, enfin pas trop près de la maisons non plus... Il nous faudra bien un quart pour nous en remettre.

Bon je vous rassure, toutes les visites ne sont pas comme ça. Mais au moins, celle-là, je m'en souviendrai.






3 commentaires:

Ben(ja) / Rahan a dit…

Trouves toi une bonne colloc de kéké José !

Ola Boudin Créole !

Unknown a dit…

fais un peu preuve de ton organisation et ton pragmatisme légendaire ! et puis une tite bicoque c'est rangé et désinfecté en 2-2 avec madame propre non ?

Makzy a dit…

Mon dieu ! Balance les à "C'est du propre".
Sympa la colloc de junk c'est over roots ça Oo
J'ai vu des squattes de punks qui ressemblaient à ça mais avec le net avantage d'être gratos ( normal pour un squatt).
Glaukzy la City !
Courage Emzy!! Apprends leur la propreté ( au moins ca nous changera de notre réputation de crados)!
Take care !