vendredi 30 novembre 2007

Whitsunday Islands

bon voila un post que jai ecrit vendredi dernier mais que je n'avais pas publie...

Hello les gros,

Un petit message depuis Airlie Beach ou nous sommes arrivees en debut daprem apres un long et eprouvant voyage en bus de 12h (comptez les pauses d'1 h pour les chauffeurs, les differents arrets pour chopper des nvx passagers et surtout la panne de clim qui nous a fait perdre deux longues heures a la fin...) Bref un peu l'horreur ce voyage mais il faut bien le dire, ca vaut le coup. Demain nous partons sur notre trimaran pdt trois jours. Il nous reste juste notre petit baluchon a preparer ce soir et a etre demain matin a lheure au port. Nous avons trouve une auberge de jeunesse pleine de charme, ambiance petite paillote club med. A Airlie beaucoup de francais, dont un rencontre des le bus, Alex, tres sympa et en voyage autour de l'Australie depuis bientot deux ans. Du coup on n'a pas trop ose lui dire aue nous au bout de 5 mois, on etait qd meme contente de rentrer :)
Ci-joint une petite video de nous deux, sur la magnifique plage de Palm Cove au nord de Cairns (bon en fait on voit surtout nos tetes, mais cest deja ca!). Enjoy :)

mardi 27 novembre 2007

Les bonnes vacances

Un petit mail rapidos pour vous dire que tout va bien, je suis bien arrivee a cairns depuis dimanche soir. Nous sommes hebergees chez Toni et Louis, deux sexagenaires qui vivent ensemble depuis 30 ans au moins dans une villa grand luxe au milieu de leurs deux chiens, chat et perroquet (qui sappelle Georges dailleurs, drole). Ils nous entretiennent, nous baladent, nous font a manger, ca en devient presque genant a force :)
Nous partons jeudi soir pour les iles ou nous avons reserve un voyage en trimaran de trois jours. Bref, ce sont de bonnes vacances :). Dans une semaine pile je serai chez Marie a Brisbane, ou je pourrai vous endire p;us sur la suite de nos aventures.
Bise a tous,
Emilie
PS: Pourquoi personne ne repond a mon dernier post??? Bande de nazes ;)

samedi 24 novembre 2007

"On sétait dit rendez- vous..."

... dans 5 mois (désolée Patrick). Et aussi fou que celui puisse sembler et bien ça y'est, les 5 mois sont passés : dans deux semaines exactement je rentre à Paris. Entre temps, je voyage une dernière fois, direction la côte est australienne en compagnie de ma copine française Marie. Je ne vous cache pas que j'ai longtemps attendu de faire ce post (qui ne sera pas le dernier, pas encore) et c'est avec émotion que je vous écris ces qqs lignes.
Aujourd'hui donc, était ma dernière journée passée à Graduate House, et là encore je ne le cache pas, ça fait bien zizir :) j'ai fait mon dernier repas du midi, ma dernière lessive, mon dernier retour en tram depuis la ville, bref ça sentait la fin. Je rends ma chambre demain matin et après un vrai dernier ptit dej avec qqs uns de mes voisins, je pars direction Melbourne pour déposer le plus gros de mes affaires et prendre l'avion pour Cairns en fin de journée. Bon par contre ce ne sera pas ma dernière jounée à Melbourne étant donné que j'y reviens le 6 dec, pour encore une dernière soirée en compagnie de Marie toujours et reprendre notre avion du retour le 7 et enfin arriver le 8 à 12h25 exactement (je dis ça comme ça...).

Cela m'amène donc à vous parler de cette fameuse journée du 8 décembre, ou plutôt soirée. Pour tous les gens présents sur Paris, j'annonce le gros rassemblement. Juste le temps que je me remette de mon voyage l'aprem et que je retrouve un peu la famille, j'invite tous les gens à qui j'ai manqué pendant ces 5 longs mois à se pointer à 19h30 pile au métro Bastille, sortie rue de la Roquette. Le bar en question reste encore à déterminer mais d'ici deux semaines, ça devrait être une variable connue (Momzy, Makzy, ça avance?). Et après, gros resto pour tous ceux qui veulent. Là encore, ça dépendra du nombre. Mais pour cela, il faut un minimum de logistique. Et donc il faut que toi, là, entrain de lire ces lignes, tu mettes un petit commentaire disant si tu comptes venir. Histoire que le samedi de mon retour, en mettant à jour mon bloug, je puisse savoir en gros combien on sera. Bref pas compliqué!

D'ici là, je vous embrasse tous, et je vous promets de parfaire mon bronzage pendant que vous serez entrain de vous les cailler ;)
A dans deux semaines!

Emilie.



mercredi 21 novembre 2007

Le jour où j'ai capturé une araignée (attention dangereux)


Après mon post sur le pou géant trouvé mort dans le lit, je reviens avec une nouvelle histoire de bête dégueue, pour votre plus grand plaisir :)
Aujourd'hui mercredi, il pleut, j'ai ma journée pour moi, d'autant plus que j'ai passé mon dernier exam hier (mouahaha). Après avoir aidé ma cops allemande Caroline (qui retrouve sa Bavière natale demain) à "packer" comme on dit ici, je me suis dit que ce serait pas mal de commencer à faire le tri un peu, étant donné que je quitte ma chambre dimanche. Commençant par l'étape état des lieux, je vérifie donc si mes sacs de voyage sont toujours bien là. Et oui, sauf que y'en a un que je n'ai pas tellement touché ou presque depuis mon arrivée... Et là, horreur de chez horreur, ma main tombe nez à nez avec des bouts de toile à l'entrée du sac (le pou à côté c'est une journée chez Mickey). Une demi seconde plus tard je tombe sur la coupable, une énoooormmme araignée de type jusqu'alors inconnu qui s'y était tranquillement fait son trou! Sans réfléchir je balance mon sac dans le couloir, de peur que la chose me saute dessus (ça saute les araignées maman?) et je fonce chez Caroline en espérant qu'elle saurait gérer la situation... Mais non, elle a encore plus les boules que moi. La chose est qq part dans mon sac et j'essaie tant bien que mal de la montrer à Caroline (qui à ce moment se fait un peu dessus d'ailleurs) sans trop m'approcher et utiliser mes mains ce qui ne facilite pas les choses... Au bout de 10 min à tourner autour, je retrouve la chose dans un coin du sac. Partant bientôt on se dit que ce serait qd meme bête de se faire piquer. On trouve donc un de nos voisins indiens sympathiques, je lui donne un de mes tupperware et ni une ni deux il piège l'horrible bête. Grâce au courageux Nathan (c'est son nom), je peux donc vous présenter ma nouvelle copine de chambre "Caro" l'araignée (en hommage à celle qui s'en va demain...). Depuis sa boîte elle a l'air un peu deg de s'être faite choper. Mais que faire de Caro maintenant je vous le demande??


dimanche 18 novembre 2007

Moi et mon exam de gestion du conflit

Etant en pleine lecture passionante de mon livre de gestion du conflit, je ne peux m'empêcher de partager cette perle avec vous.

Je me situe dans le chapitre "The importance of Listening" et dans le paragraphe "Active listening".
Pour souligner l'importance de ce type d'écoute basée sur l'interaction entre les participants, prenons l'example d'une mère questionnant son "teenage son" sur sa journée.
  • Cas où la mère se contente de la réponse suivante: "Fine" => pas bien. Le fils risque de penser que sa mère ne s'intéresse pas à lui.
  • Cas idéal où la mère prend le temps d'écouter et de poser des questions => bien. Je vous cite le passage du livre décrivant la réaction attendue du fils face à la curiosité de sa mère: "he might talk about the fact he failed his geometry exam, won a footy match, or that his best friend was arrested for drugg possesion"
C'est toute la génération d'ados australiens résumée en une phrase! C'est fort!


jeudi 15 novembre 2007

L'attaque du pou géant (âmes sensibles...)

Avant de venir en Australie, on m'avait prévenue pour les requins, serpents, crocos, et autres araignées. Mais on a oublié de me parler des pous géants...
Depuis dimanche je me suis faite dévorer par un insect, non identifié jusqu'à hier soir. Des petits boutons à la châine sont progressivement apparus sur mes bras, mains, jambes et cou! Bref je ne m'en inquiète pas plus que ça mais jme demande qd même d'où ça vient. Et hier soir, horreur, je découvre inerte sur mon matelas qqchose qui s'apparenterait le plus à une sorte de pou. Mais géant. Enfin c'est plutot son abdomen qui était tout gonflé à tel point qu'il en est mort (en même temps au bout de 20 piqûres, trop con le pou). Et là j'angoisse un peu car je me dis qu'il a peut être qqs autres potes qui trainent encore dans mon lit. Du coup aujourd'hui j'ai lavé tous mes draps et passé en revue mon matelas... Pas de pous en vue... Et le pire dans tt ça c'est que ça gratte!
Qqs photos à l'appui. Je n'en ai pas du coupable, hélas, rien ne prouve donc qu'il s'agissait d'un pou... mais ça en avait tout l'air.
Prochain post, les fourmis de la cuisine...




Tasmanie : suite et fin


Il n'est jamais trop tard pour finir ce que l'on a commencé...

Lundi soir: le camping mortel
J'en étais donc au lundi soir. Première nuit où nous décidons de camper, le temps n'étant pas trop mal et surtout voulant nous rapprocher du massif des Cradle Mountains, point de départ du treck de nos amis germanophones. Nous prenons donc le premier camping perdu au milieu de rien du tout à peu près à mi-chemin. Nous posons les tentes, lançons le réchaud (ça s'écrit comme ça d'ailleurs?) et une bonne assiette de pâtes et une bière plus tard, nous nous terrons dans nos tentes. Jusque là, la soirée fut plutot sympathique et je dois avouer que je me suis même remise à apprécier le bon Harry un instant, bon surtout le gateau aux myrtilles qu'il avait gentillement acheté pour le dessert :)
22h, nous sommes donc couchés (même pas un petit Uno, c'est triste). Et là c'est le drame. Je commence à entendre le doux bruit de la pluie sur la tente... c'est sûr que si ça dure, elle ne va pas rester étanche lgtps. Au bout de qqs heures je sens l'humidité, et encore qqs heures après des goutes tomber sur mon duvet. Inutile de préciser que je n'ai pas très bien dormi et par dessus tout je me les suis surtout bien caillée. Fatigue + Humidité + Froid => attrapage de rhume garanti. Et effectivement j'ai été bien malade les jours suivants (ce qui ne m'a dailleurs pas aidée à réussir mon premier exam, mais ça c'est une autre histoire). Voilà pour cette seule et unique nuit de camping.
Ci-dessous, les derniers préparatifs des "champions"...

Mardi: glauque Queenstown!
Le lendemain, largage express de Harry et Sven. Le temps est horrible dans les Craddle Mountains mais nous tentons malgré tout une balade. Nous faisons le tour d'un lac. En une heure et demi c'est bouclé mais nous sommes trempées (je vous épargne l'espèce de corbeau qui, attiré par la barre chocolatée de Pia, nous a suivies pdt toute la dernière demi heure... d'où qqs petites frayeurs de la part de cette dernière).



C'est donc bien blasées que nous reprenons la route mais ceci dit, non mécontentes de pouvoir étaler nos affaires sur la banquette arrière. Mais bon, au bout de qqs heures de conduite, on commence à regretter la présence masculine. Il faut dire que le temps ne nous aide pas vraiment à nous réjouir. Après une pause gros choco et pâtisserie dans la magnifique petite bourgade de Roseberry, nous atteignons finalement Queenstown, ville principale de la côte ouest.
spéciale dédicace à toutes les vieilles bitch, surtout une :)

Nous qui nous attendions à retrouver un peu de civilisation, nous fûmes bien déçues. Ville vivant de l'exploitation minière, il y flotte une atmosphère assez bizarre. On galère pour trouver une auberge et on atterrit finalement dans l'endroit le plus glauque du monde, mais aussi le plus désert. Les chambres sentent le renfermé et la poussière, une couche de graisse recouvre les moindres recoins de la cuisine et le robinet de la salle de bain ne marche pas. On commence à comprendre que cette auberge soi-disant de jeunesse n'accueille plus que qqs vieux mineurs célibataires... Nous décidons de visiter le centre ville, toujours aussi désert, à la recherche d'un bar mais surtout d'un peu de chaleur humaine. Dur, dur... Deux bières plus tard (histoire d'oublier un peu...) à l'Hôtel-Bar-Restaurant nous rentrons avec la ferme intention de partir demain matin le plus tôt possible! Nous décidons de partager la même chambre et mettons le matelas de Pia dans la mienne car il est hors de question de rester toute seule dans une chambre aussi glauque. De plus on se dit que cette ville doit regorger de tueurs fous et que s'il nous arrive qqchose dans le trou du cul du bout du monde on ne nous retrouverait probablement jamais! (bon peut-être aussi parce que y'avait Australian Crime Investigation à la télé que bien sur on a regardé) Au final, j'ai quand même passé une très bonne nuit, surtout après celle du camping...

Mercredi: enfin le soleil!
Devant rejoindre Hobart aux alentours de 17h pour rendre la voiture dans les temps, nous quittons Queenstown sur les coups de 8h. Première étape, le petit port de pêche touristique de Stahan à 40 min en voiture. Il fait beau et nous trouvons la meilleure pâtisserie d'Australie :) Après qqs croissants et un bon chocolat chaud nous avions déjà oublié Queenstown...



Sous les bons conseils de deux petites vieilles, nous allons voir la plage de plus près mais là, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir une eau noire! Oui, oui, de grosses vague bien noires, une écume marron, du jamais vu. Un peu dégueu mais après observation du sable, noir lui aussi, ceci expliquerait donc cela. Les vieilles auraient pu nous prévenir!


Après une escale d'une bonne heure et demi à Stahan, nous reprenons la route car il ne faut pas trop trainer. Nous repassons par Queenstown qui vu d'en haut n'est plus si glauque. La présence de souffre donne une couleur jaune orange aux montagnes dans laquelle la ville est enclavée. Cette vallée a finalement un certain caractère, il faut l'avouer.


La suite de la route est encore plus belle, les montagnes tirent sur le rose cette fois. Un peu comme en Nouvelle-Zélande, les lacs s'enchainent. Nous quittons la zone montagneuse pour retrouver la forêt et ça n'y coupe pas, une petite cascade pour finir. Les Nelson Falls sont tout de même pas mal.

Mais le temps passe et nous ne pouvons plus trop nous arrêter... Une dernière escale qd même pour un coca et une heure plus tard nous arrivons enfin à Hobart. L'arrivée par le "périphérique" est un peu brutale après une semaine à n'avoir vu que des Walibis écrasés sur les routes... On rend la voiture et nous posons enfin dans une auberge pas très loin, la meilleure de toute mon expérience d'auberge de jeunesse. Il y a un gros chien, des bonbons gratuits, un bar, une cuisine propre, Internet pas cher et surtout un écran géant avec lecteur de DVD! On choisit de mater TheIsland. Pas mal mais un peu pourri sur la fin... Bref la semaine se termine bien mais je dois avouer que je suis exténuée. Le lendemain nous reprenons l'avion. Je retrouve ma petite chambre mais je suis pour de bon malade... et mes cours d'éco m'attendent :(

mercredi 7 novembre 2007

Freycinet National Park : 2ème tentative


Levées à 7h, nous attaquons donc la route direction le FNP pour une 2ème tentative. En bon leader, Harry a tout de même appelé avant de partir pour savoir ce qu'il en était du temps. Et Ô miracle! il fait grand beau là-bas. C'est donc heureux et plein d'espoir que nous revenons sur nos pas (non on ne va pas se taper 5h de route pour rien). Et effectivement, nous quittons les averses de Lauceston pour un ciel de plus en plus dégagé et surtout apercevoir enfin la mer de la côte est. Enfin du gros landscape, ça faisait bien longtps. Premier aperçu de la côte ci dessous. C'est bon nous ne sommes pas trop déçus :)


Plus qu'une petite cinquantaine de km avant de rejoindre les belles plages du parc et surtout la fameuse Wineglass bay. Et puis comme nous n'avons pas laissé Harry conduire, notre estomac se porte plutot bien pour attaquer la balade.
Une fois la voiture garée, le picniche dans le sac à dos (important ça), et après une petit session gratouillage de walabi, nous démarrons la balade. Qqs 400m de dénivelés, pas trop mais pas mal qd meme. La première partie est plutot sympa et plus l'on monte, plus la vue est magnifique. Et puis moi qui pensais être un peu à la traine vue mon endurance légendaire, je suis plutot en tête :)




Une fois de plus Harry réussi à se trouver un promontoire sur lequel grimper. Il est pas beau sur son caillou?
La deuxième partie de la montée s'avère un peu plus risquée dirons nous... Marcheurs débutants s'abstenir. Fini le petit chemin, maintenant il faut carrément grimper, enfin presque. Et j'en profite pour remercier mes bonnes grosses chaussures Quechua qui ont qd meme un peu assuré. Car la principale difficulté à ce moment là n'est non pas de se hisser d'un rocher à un autre, mais c'est plutot d'éviter de glisser sur les rochers. Une perte d'équilibre et hop on se retrouve en bas. Du coup je l'avoue j'ai un peu les boules à certains moments. Pas trop à l'aise, je refile mon sac à dos qui me déséquilibre à Pia, hehehe (en meme temps elle m'a proposé j'allais pas dire non).



Sans le sac ça va qd meme mieux. Après une bonne demi heure de frayeur tout de même, nous atteignons enfin le sommet. Sauf qu'à ce moment je me dis que jamais je n'arriverai à redescendre et surtout que ce serait dommage de passer mes dernières heures avec un autrichien egocentrique et un molasson d'allemand. Bref il est hors de question de se vautrer pdt la descente, c'est dit! Mais pour l'instant c'est le moment du pichnich. Même si notre repas reste relativement frugal, la vue sur la Wineglass bay est imprenable. ça valait le coup de se bouger jusqu'en haut. Observez bien les photos ci dessous, Harry s'y est glissé qqpart...



Voilà pour le sommet. L'heure de la descente arrive... Et là gros mouvement de panique de Swen: il semblerait qu'il pleuve à qqs kms. Effectivement il y a qqs nuages mais de là à ce que ça nous tombe dessus... Ceci dit il a l'air de s'y connaître et (pour une fois) je lui accorde une certaine crédibilité. C'est donc paniqués à l'idée de glisser sur les rochers que nous attaquons la descente. Et en plus il y a un vent de fou. Mais là encore j'ai bien joué puisque j'ai refilé mon sac à dos à Swen (mais là encore il a proposé, trop bon, trop c...). A ce moment plus de photos, c'est pour vous dire le stress... Bon on finit par s'en sortir. Bien contents d'arriver en bas, nous retrouvons notre copain le walabi. Swen est sous le charme et tente une approche. Mais il suffit de sortir une pomme pour l'apater. C'est trop facile. On peut meme lui faire des bisous si on veut, mais bon un peu dégueu tout de même...


Voilà pour cette belle journée qui bien qu'un peu dangereuse a mis tout le monde d'accord. Nous reprenons la route d'ou nous venons et je laisse le volant à harry qui au passage s'est gauffré dans la descente ;)
Au programme du lendemain, larguer les deux mecs au point de départ de leur randonnée en plein milieu de la Tasmanie, et pour Pia et moi, continuer notre tour de l'ile pour réatterir à Hobart le mercredi soir. Du coup, le soir (lundi soir) nous décidons de faire notre seule et unique nuit de camping... Je ne dirais qu'une seule chose : merci la tente Igloo!

dimanche 4 novembre 2007

Freycinet National Park : 1ère tentative


Samedi en début aprèm, nous nous dirigeons vers le FNP ("grosses beach" sur la carte) avec pour plan de parcourir les 31km de sentiers qui le traversent et donc d'y camper. Ayant vu tout un tas de photos plus belles les unes que les autres du site, nous sommes plein d'impatience à l'idée d'y passer le week end. Mais voilà, comme je vous l'ai dit, le temps n'était pas vraiment au RDV et il nous a bien fallu revoir nos plans... Car la pluie et le brouillard nous permettent une visibilité moyenne de deux mètres et s'aventurer sur les pistes du parc par ce temps n'est vraiment pas prudent. Après un vif débat remporté par notre cher Harry, nous décidons donc de quitter le lieu avec pour objectif d'y retourner dès que le temps serait meilleur (ce qui à ce moment là était pour le moins incertain). Nous quittons l'endroit mais pas vraiment le temps pourri. Je l'avoue, mon moral retombe un peu et je me dis que la Tasmanie c'est qd meme la grosse arnaque au niveau du temps. Mais bon ne nous laissant pas abattre, nous reprenons la route direction Bicheno, petite bourgade au nord du parc, au bord de la mer et connue pour ses colonies de manchots nains ("fairy pinguins").


Le village doit avoir au maximum trois rues et deux cafés mais nous trouvons malgré tout une petite auberge de jeunesse bien sympathique (oui du positif!). S'ensuit l'excursion sur la plage pour aller épier les manchots. Et effectivemt à la nuit tombante, ils sortent de l'eau, et poussent leur petits cris bizarres. Swen est comme un fou et va même jusqu'à se laisser tremper par la marée montante pour prendre les nains en photo. Petit à petit tous les touristes du village débarquent sur la plage avec leur grosse torche pour y dénicher le plus de manchots possible. C'est un peu scandaleux la façon qu'ils ont de les traquer d'ailleurs...Bref, nous rentrons finalement, le pauvre Swen étant trempé jusqu'aux os (drôle). Nous finissons la soirée dans un petit café pas trop mal (mais nous sommes les seuls dedans => glauque).



Le lendemain n'a pas trop d'intérêt. Nous continuons de fuir le temps pourri sans grand succès. Nous remontons toujours plus vers le nord et là je commence à me dire que le temps pourri nous suit, ou plutôt l'inverse. Un fish and chips dans la petite ville de Ste Helens et deux cascades plus loin nous atteignons en début de soirée Lauceston, 2ème ville au nord de l'île. Une pluie battante nous accueille. Malgré tout et misant sur un temps meilleur au sud, nous décidons de retenter notre chance au FNP, malgré les 5h aller retour de voiture qui nous attendent... Cela vaut-il le coup? Vous saurez ça demain...

Ci dessous, une cascade, des grosses vaches et moi blasée...




samedi 3 novembre 2007

Première étape: Hobart


Tout d'abord, désolée de prendre un peu de tps mais je suis en pleine révision et en plus je suis malade, du coup un peu dur la mise à jour du blog... pour une fois je crois que je vais faire ça en plusieurs fois :) Mais merci Toinou j'apprécie tes encouragements :) (non ce blog n'est pas en perdition)

Avant-propos
Certains de mes propos ne seront pas toujours très tendres vis à vis de mes compagnons (on s'en fout ils ne liront jamais ce blog) et du climat tasmanien (bien pourri). Mais au moins je peux vous donner un conseil, ne partez pas en vacances avec des gens que vous ne connaissez pas! et pour la météo, pas de chance :(

Tasmanie, une équipe qui gagne



  • Pia, ma pote suédoise. Par solidarité féminine, je reste sympa. A tout de même un gros problème avec la prise de décision en général. Peut passer trois heures à se demander quelle sorte de pâtes on va acheter...
  • Harry (au milieu) on l'appellera le leader. Autrichien à l'accent bien marqué, ne se nourrit exclusivement que de salami au ptit dèj, n'a rien contre les turcs mais les préfèrent en Turquie, conduit comme un fou dangereux, aime grimper sur le moindre objet en hauteur pour s'y faire prendre fièrement en photo (complexe d'infériorité peut etre?)
  • Swen ou Oui-Oui: Allemand pas méchant, mais plus ou moins inutile. Ne sait jamais quel jour ni quelle heure il est, imperméabilise ses New balance au cirage noir, s'extasie à la vue du moindre animal (pinguin nain, walabi, harry...), possède les nombreuses caractéristiques de la looze attitude (pour ne pas dire loser), est d'accord avec harry à propos des turcs, et surtout suit tout ce que fait ce dernier.
De jeudi soir au samedi: Hobart
Arrivés jeudi en fin d'aprem à Hobart, principale zone d'activité et de vie de la Tasmanie, nous n'en repartons que le samdi midi. Au début nous sommes trois et le 4ème laron doit nous rejoindre le vendredi soir. Après un benchmark minutieux des différentes options de location de voiture dès la sortie de l'avion, nous repartons direction le centre ville avec une magnifique berline de marque Hyundai rouge métallisée. Boite automatique of course, ils sont assez relax chez Hertz : pas besoin de permis international ("tant que l'on comprend que c'est un permis de conduire que vous avez..."), pas de supplément à payer pour les moins de 21 ans ni pour les conducteurs en plus. Bref tant qu'on ramène l'engin avec un plein et pas trop trop dégueu ça va (bon à part le fait que le dessous et l'arrière ne sont pas assurés mais ça change pas ça...). Et en plus le tout pour pas trop cher. bref mission location plutot bien réussie.
Pour le premier soir nous décidonc de nous faire un gros resto. Merci au Lonely qui nous recommande un petit bar branchouille sur le port (le seul), pas mal sauf que j'ai fait l'erreur de commander du canard confis, grosse faute! A part ça, ils ont qqs bonnes bières en Tasmanie, notamment la Mow Brew au design assez épuré (c'est ptet pour ça qu'elle a l'ar meilleure d'ailleurs...). A part un choix d'auberge assez malheureux pour ce premier soir (à trois dans 5m²), je peux dire que mes premiers moments tasmaniens furent assez heureux :)

Le vendredi, nous décidons d'aller faire un tour sur les monts voisins histoire d'avoir une vue de la ville imprenable, après un bon breakfast au Retro café. Et c'est là que commence la looze. Les gros nuages nous empêchent de voir quoi que ce soit. Du coup au lieu de voir ça :
On voit plutot ça:


Le mont Wellington est tt de même joli, les pierres sont belles en tt cas :) Harry trouve un truc sur lequel grimper et se faire prendre en photot pour montrer à quel point il est fort.

On enchaine avec le mont voisin, le mont Nelson. Enfin c'est plutot la colline Nelson. Pas trop mal, en tt cas on voit mieux, normal on est sous les nuages :)
La voiture ça creuse c'est bien connu, du coup nous faisons une pause lunch dans le quartier historique de Hobart, Battery point. Nous trouvons la fameuse boulangerie patisserie très réputée Jackman and Mcross. Ils ont des gateaux de fou et des quiches assez élaborées. Bref, on se gave. Qqs photos à l'appui.




Petite balade digestive dans le quartier (enfin surtout pour Harry qui a du mal à se remettre de son gros et gras pudding), nous atterissons enfin à Salamanca square. Après un peu de zonage dans les magasins de la place, on finit par une grosse bière au Bar Celona (attention jeu de mot). Le reste de la soirée est moins folichon : courses en vue de camper => prise de tete car on ne sait pas trop quoi prendre, découverte d'une nouvelle auberge, retrouvailles avec notre ami allemand Swen autour de 2h du mat (merci l'avion en retard). Swen que nous appellerons "le-mec-le-plus-à-l'ouest-du-monde".
Samedi matin, un petit tour au Salamanca market, incontournable. On y trouve un peu de tout, enfin surtout de la bouffe, des T shirts "I love Tazy", des chinois qui vendent des tomates et des groupes de musique pour mettre l'ambiance. Bref sympa.

Dans l'ensemble Hobart est une ville qd même très sympa, avec tout plein de petits endroits mignons et sympas tels que Salamanca et son marché et Battery point et ses petites ruelles tranquilles.
En début d'aprem, nous partons direction le Freycinet National park, le meilleur rest à venir...